Il ne faut pas avoir le vertige quand on embarque dans le monte-charge. Nous voilà en train de prendre de la hauteur jusqu’à une petite trentaine de mètres. C’est à ce niveau que se situe la rosace de l’église Saint-André de Châteauroux. Un élément central qui vient d’être restauré après les travaux plus ardus que ceux anticipés. « Ça fait partie de nos découvertes : l’architecte de la construction aimait particulièrement le métal. Et au bout d’un moment, ça rouille et ça fait exploser la pierre. Et c’est pareil pour les vitraux, certains étaient déformés »précise Thierry Guittot, l’architecte.
Jérôme Collin
Il reste encore des filets à installer pour protéger durablement cette rosace. Des travaux en partie financés par des mécènes locauxdes berrichons désireux d’apporter leur pierre à l’édifice, à hauteur de 20.000 euros au total. Une visite du chantier leur était donc proposée ce lundi. « C’est magique. On ne regrette à aucun moment d’avoir contribué financièrement à cette restauration magnifique. Je n’ai eu aucun doute, en tant que déoloise, en tant que castelroussine »souligne Nadine Renault.
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