Par
Rédaction Echo Sarthois
Publié le
6 oct. 2024 à 6h10
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Au terme de six ans de travaux précédés de deux années d’études, la campagne de restauration de l’église Notre-Dame-des-Marais, à La Ferté-Bernards’est achevée le 28 septembre dernier, par la restitution de la statue de l’archange saint Michel, en façade sud est de l’édifice.
Fin des travaux à l’église Notre-Dame-des-Marais à La Ferté-Bernard
Cette apothéose célèbre, une nouvelle fois depuis 1840, date à laquelle Prosper Mérimée le classait au titre de monument historique, l’admiration et les soins que ce joyau n’a jamais supprimé de mobiliser de la part des autorités comme du public.
Sous la houlette de François Janneauarchitecte en chef des Monuments historiques, il a été procédé à la réfection complète des façades, dont deux baies de vitraux remises en plomb, au remplacement de pierres ou à la restitution d’éléments de décorselon des savoir-faire anciens (qui contribuent ainsi à la conservation des métiers d’art), ainsi qu’à leur étanchéification et la rénovation du circuit électrique.
150 réunions, 120 mois de travaux
C’est au bout de 150 réunions de chantier, de 120 mois travaux réalisés en quatre tranches, concernant respectivement, le chœur, les déambulatoires et la chapelle nord et sud ; la chapelle axiale et le transept et enfin, la tour du clocher, de sorte que l’église semble aujourd’hui surgir intacte des quatre derniers siècles.
Quelque 5,3 millions d’euros ont été nécessaires à cet effet, financés à 43 % par la Direction régionale des Pays de la Loire et France Relance, à 20 % par le Conseil régional, 20 % par le conseil départemental, et 17 % par la commune.
Si ces travaux relèvent principalement de la conservation ordinaire d’un monument historique, l’installation de la nouvelle statue de Saint-Michel en remplacement de l’originale trop fragmentéerelève de la restauration : elle a été réalisée en pierre de Lavoux (utilisée entre autres dans la construction de l’opéra de Paris).
Un chantier qui a nécessité six semaines de taille pour en tirer une figure de 1,65 m de haut. Après avoir été soigneusement emballée, la voix qui lévitait au-dessus du public réuni place Carnot, à l’occasion de la Saint Michel ; or ce dernier est non seulement le prince des anges, mais aussi le saint patron de la France, tout comme la Sainte Vierge.
Saint-Michel en lévitation
Au bout de sa lente ascension à l’aide d’une grue monumentaleil a été délicatement fixé sur le pignon surplombant l’entrée sud de l’église, grâce à un pignon en fibre de verre cimenté de résine.
Enfin, un autre voyage en grue a été tout spécialement effectué pour l’installation de la croix en métal qu’il brandit contre le dragon qu’il foule à ses pieds, le visage tourné vers les édiles et autres représentants des entreprises ayant participé aux travaux, et la faute amassée au pied de l’église.
D’où qu’en effet, « l’architecture est l’une des expressions de la culture la plus proche des habitants ; face aux grands bouleversements auxquels notre société est confrontée, les arts sont autant de ressources que de remparts », selon le maire Didier Reveau, lors de son allocution en présence du représentant du préfet et de Jean-Carles Grelier, député de la 5e circonscription de la Sarthe.
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