L’association d’Histoire et d’archéologie de Saint-Gilles veut faire revivre le passé de la commune.
Pour être une basilique, plusieurs conditions sont requises : celle de posséder le corps d’un saint et de ce fait d’être un lieu de pèlerinage est la principale. Un titre plutôt tombé dans l’oubli, mais qui ne peut être perdu. Sauf que jusqu’en avril 2016, une fête des reliques de saint Gilles n’était plus là. Les conflits religieux du XVIe siècle avaient en effet incité les catholiques à mettre le saint à l’abri loin de possibles destructions huguenotes.
À l’intérieur des remparts, la maison était une place importante de la cité médiévale.
Pour les 900 ans de l’abbatiale, en 2016, Saint-Sernin redonnait à Saint-Gilles la châsse contenant les osssements, complétant ceux trouvés dans une tombe de la crypte en 1865 et attribué au saint. « L’église basse, la plus ancienne était considérée au Moyen-Age comme basilique. Une bulle papale d’Urbain II, de 1095, en atteste » affirme Michel Durand-Roger qui, avec son association, à cœur de « restaurer le passé de Saint-Gilles. Nous voudrions également retrouver les insignes d’une basilique, à savoir l’ombrelle ou pavillon jaune et rouge, que le Vatican devrait pouvoir nous procurer, mais aussi le tintinnabullum, une sorte de clochette » s’enthousiasme le président de l’association.
Michel Durand-Roger veut faire de la maison templière un lieu vivant.
Pour faire revivre le passé médiéval de la cité gardoise, un autre chantier a été mené à bien, consistant à la restauration complète d’une maison ayant appartenu à l’Ordre du Temple. À proximité des remparts, la bâtisse a été refaite à l’identique, avec un coup de pouce de la Ville, de la Fondation du patrimoine, des conseils des Bâtiments de France et du savoir-faire d’artisans compagnons. « Cette maison témoigne de l’époque où tous les ordres religieux étaient présents ici, et quand les Templiers ont été interdits par Philippe le Bel, les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, soit l’Ordre de Malte, qui ont pris la suite. Le grand prieur Jean La Valette a vécu ici, il donnera son nom à La Valette, l’actuelle capitale de la République de Malte. Les chevaliers de l’Ordre de Malte vivront à Saint-Gilles jusqu’à la Révolution. »
Jean de La Valette, grand prieur, et grand maître de l’Ordre de Malte, a vécu dans la maison saint-gilloise tout juste restaurée.
Dans la petite parcelle qui jouxte la maison médiévale, des vignes ont été replantées. 103 pieds exactement d’un cépage de Malvoisie, importé de Rhodes par l’Ordre de Malte. Un vin doux naturel sera issu de ce vignoble intra-muros. À déguster dans la maison car « elle recevait du monde au Moyen-Age, on veut en refaire un lieu vivant, en y organisant de petites réceptions, des conférences peut-être… » L’histoire et l’archéologie sont aussi des matières vivantes !
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